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Jusqu’ici tout va bien…

1972-2012 : le Club de Rome confirme la date de la catastrophe

 

40 ans !

Oui, 40 ans. Quarantes ans d’inaction nous séparent de la première vraie mise en garde de scientifiques sérieux sur l’avenir global de l’espèce humaine, dans le rapport au Club de Rome, nommé « Limits to Growth », du nouveau rapport remis au goût du jour dans sa version 2012. Les prévisions vont bien, merci, la mise à jour est mineure. Et depuis ? bin… Depuis on s’efforce de l’ignorer.

« Ce désastre, comme le résume le physicien australien Graham Turner, qui a succédé à Dennis Meadows comme rédacteur coordonnateur, découlera du fait que, si l’humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030. »

Je vous renvoie à l’indicateur GreenPeace « Le jour du dépassement« , qui résume très bien notre petit problème.

Pris dans l’euphorie de la consommation d’énergie à outrance, nous en avons oublié que le jardin n’est pas illimité. Encore aujourd’hui, en pleine période électorale, aucun candidat, ou presque, ne parle de décroissance. Aucun n’a pris la mesure exacte de la dure réalité qui s’impose. Pire ! Tous ou presque nous gavent à longueur de journée sur le retour de la fameuse CROISSANCE. La croissance c’est bon, mangez-en ! La croissance fera revenir emploi, consommation, richesse et PIB !

Ce qui fut vrai à une époque ne l’est plus forcement. La croissance n’est pas un but, mais un moyen.

Jean Marc Jancovici a récemment été entendu au Sénat, à propos du coût réel de l’électricité. As usual, notre Janco leur a fait un cours de physique, et visiblement les sénateurs n’ont pas l’habitude.

Il le répète, le calcul du PIB est faussé. On nous apprend à l’école que la production est le résultat du capital par le travail et on oublie le plus important, les ressources. La production est en fait égale au travail par les ressources, le capital n’étant qu’une boucle de rétro-action. (Expliqué à 15 min dans la vidéo du Sénat ou PDF disponible)

Ce nouvel indicateur permettrait de voir arriver le problème des ressources et accorderait enfin une valeur aux services fournis gratuitement par la biosphère, et sans lesquels la vie ne serait pas possible.

Si on rajoute les données sur le Peak Everything

Et pour finir en beauté, je vous invite à comprendre l’Équation de Kaya.

On se retrouve aux environs de 2030, et on en reparle ?
Bonne semaine 🙂