Boris Le Lay, actuellement au Japon – et pour un bon moment son passeport français lui ayant été retiré pour ce que l’on peut qualifier de « délit d’opinion » (oui, oui, la fameuse liberté d’expression à deux vitesses…) – se fait interviewer par Piero San Giorgio. Dans une analyse géopolitique de haut-vol, ils abordent ensemble les spécificités du Japon vues d’un Breton, puis, plus important, l’état de délabrement actuel de l’Europe.
Avec une vision très dure des choses mais d’une lucidité évidente les deux compères s’entendent très bien sur le constat et les solutions. Je ne vous cache pas que ça risque d’en choquer quelques uns !
Étienne Chouard s’explique sur Soral. Non pas que Soral ait besoin d’être défendu, il a la peau épaisse le bougre et heureusement, mais cette vidéo vaut le coup d’œil surtout pour les explications claires et limpides de Chouard sur l’actuel fascisme bancaire et politique au pouvoir. Bon, le journaliste est un peu « limité » (pour être poli), mais Chouard évite très bien tous les pièges.
Lydia et Claude Bourguignon donne un constat rapide de la situation actuelle, 60 ans après la révolution verte. Un titre un peu provocateur, mais pas tant que ça : « L’agriculture biologique ne nourrira pas la planète ! » car les sols sont désormais « morts ».
Retour à la physique pure, puisque la politique n’en est finalement qu’une conséquence bien trop souvent malheureuse. Si vous arrivez à regarder ça sans vous endormir, c’est que vous êtes un peu taré mais passionné, ce qui est déjà pas mal ! Il faut dire que François Roddier vaut son pesant de cacahuètes biologiques ! Il aborde ici l’ébauche du troisième principe de la thermodynamique appelé MEP (Maximum Entropy Production) selon lequel les structures dissipatives, comme le vivant, s’auto-organisent pour maximiser la vitesse à laquelle l’énergie se dissipe. Faut dire que pour cela, nous les sapiens, on poutre sec !
C’est sur OilMan que j’ai trouvé cette vidéo, dans un article sur « l’effet de la Reine Rouge« , le concept du tapis roulant qui accélère, sur lequel il faut courir de plus en plus vite pour rester à la même place, pour résumer : Lorsque l’environnement évolue plus vite qu’une espèce vivante ne peut s’y adapter, cette espèce est vouée à s’éteindre.
Un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin imminente de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ? En évitant toute posture pessimiste ou optimiste, Pablo Servigne décortique les ressorts d’un possible effondrement et propose un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet fort inconfortable. L’effondrement est-il l’horizon de notre génération ? Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer et à vivre…
Autant dire que je vous conseille fortement ces deux vidéos.
Une fois n’est pas coutume, voici une vidéo qui sort de l’ordinaire habituellement anxiogène de ce blog. Une brillante réflexion du grand Alexandre Astier, dont je suis fan depuis Kaamelott (environ 45 visionnages de chaque saison, et tous les 3 mois comme un bon gros shoot), qui digresse plus ou moins au sujet de son dernier spectacle : L’Exoconférence. Ce type est un génie !
Une petite réflexion sur les extinctions massives du point de vue du survivaliste. Rappelons ici que l’humanité est désormais responsable de la 6eme grande extinction massive, le taux de disparition des espèces actuel étant comparable, voir carrément supérieur, par rapport aux précédentes, qui en plus se déroulaient sur des milliers d’années. Nous on a mit 150 ans pour libérer dans l’atmosphère plus de la moitié du carbone enfoui sous terre… On est bon hein ! XD